« Correction d’Examen d’État en RDC avec Snotes Manager : Quand la tech rattrape les erreurs humaines », Tribune de Tracy Ntumba

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Un élève se trompe dans le code de son item ? Avant : casse-tête manuel. Aujourd’hui, le système corrige et récupère l’erreur via la base de données de l’identification en cache.

Voici comment cela fonctionne : l’erreur humaine classique consiste en un code mal écrit. Par exemple, un élève inverse deux chiffres dans le code de son item. Résultat dans l’ancien système : item rejeté, intervention humaine obligatoire, risque d’erreur et perte de temps. Avec le nouveau système, lorsqu’un scan détecte un code erroné, il ne rejette plus directement l’item. Il croise les données disponibles sur l’item (noms, numéro, école, centre…) pour retrouver automatiquement le bon code.

Plus d’intervention humaine pour ce type d’erreur : avec ce nouveau système, l’item n’est plus rejeté. Conséquence : moins de délais, moins d’erreurs, plus d’efficacité.

La correction est intelligente : le système utilise une base de données intelligente pour reconnaître et corriger les anomalies courantes. Un élève est reconnu par croisement de données, et son item est réintégré au flux de correction.

Un gain de temps considérable est ainsi réalisé. Avant, il fallait plusieurs jours de vérification manuelle pour corriger un lot d’erreurs ; aujourd’hui, le système identifie ces erreurs en quelques secondes et poursuit la correction sans interruption.

La fiabilité est renforcée : les erreurs de transcription et les pertes de données sont réduites, tout comme la frustration des élèves dont les copies étaient bloquées à cause d’un simple chiffre mal inscrit ou une rature.

Cette innovation au service de l’équité garantit qu’aucun élève ne sera pénalisé pour une simple erreur de code. C’est une véritable révolution pour la justice éducative.

Enfin, l’installation des nouveaux centres de correction à Mbuji-Mayi et Lubumbashi permet désormais de scanner les items le jour même, sans attendre l’expédition des malles à Kinshasa. Cela explique la célérité des résultats pour les provinces du Kasaï et du Haut-Katanga.

La suppression du dépouillement manuel des copies facilite aussi le processus. Les copies peuvent être insérées sans tri préalable ni risque de rejet.

Avec plus d’une vingtaine de scanners répartis sur les centres principaux, capables de numériser jusqu’à 100 copies par minute, le potentiel de traitement est impressionnant.

Tracy Ntumba Busanga, Conseillère en Coopération, Partenariat et Projets au Ministère de l’Éducation nationale et Initiation à la nouvelle citoyenneté

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