Sport : Kinshasa accueille la 41ᵉ édition du Championnat d’Afrique de lutte en 2026

Choix de la rédaction

La République démocratique du Congo vient de marquer un nouveau point sur la scène sportive africaine. Kinshasa vibrera, en 2026, au rythme des combats du 41ᵉ Championnat d’Afrique de lutte. L’annonce a été faite ce mardi par le président de la Fédération Congolaise de Luttes Associées (FECOLUTA), Éric Kinzambi.

Cette désignation, fruit d’un travail stratégique et de solides investissements, récompense les récents succès organisationnels de la RDC, notamment lors des Jeux de la Francophonie, de la 26ᵉ édition du Championnat d’Afrique féminin de handball, et de la 21ᵉ édition du Championnat d’Afrique de boxe amateur, prévue en octobre 2024.

Un choix qui s’appuie sur un héritage sportif solide

Selon Éric Kinzambi, la candidature de Kinshasa a été largement soutenue par l’existence d’infrastructures modernes construites lors des Jeux de la Francophonie 2023. Il a d’ailleurs sollicité — et obtenu — l’appui technique du Comité national des Jeux, représenté par son directeur Isidore Kwandja, qui a déclaré :

« La RDC a aujourd’hui toutes les capacités pour organiser des compétitions de haut niveau sur le continent. L’héritage des Jeux de la Francophonie en est une preuve éclatante. »

La RDC, terre des grands rendez-vous

Il s’agira de la première fois qu’un pays d’Afrique subsaharienne accueille le Championnat d’Afrique de lutte, un honneur que la RDC compte bien transformer en levier de rayonnement sportif et diplomatique.

Au-delà de l’image, cette compétition permettra de valoriser les infrastructures existantes, de mobiliser une nouvelle génération de techniciens et d’athlètes, et de consolider l’ambition du pays à devenir une terre d’accueil des grands événements sportifs africains. Le Championnat d’Afrique de lutte 2026 s’inscrit ainsi dans une stratégie nationale où sport et diplomatie culturelle avancent main dans la main.

Zoom sur la lutte africaine

Discipline ancestrale et populaire, la lutte africaine dépasse le cadre du sport : elle incarne la fraternité, la solidarité et le brassage culturel entre peuples.

Les combats opposent des lutteurs torse nu, pieds nus, vêtus d’une culotte courte ou d’un pagne traditionnel, selon les coutumes nationales. Le combat se déroule à mains nues, sans autre protection qu’un protège-dents. Il se termine par la chute de l’un des adversaires : dès que sa tête, ses fesses ou son dos touche le sol, ou en cas de quatre appuis (deux mains et deux genoux). La victoire est également accordée si un lutteur est déclaré inapte physiquement ou médicalement à poursuivre.

Benji Mutombo

Plus d'articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Dernier article